Denis Baupin, le harcèlement sexuel, et les verts
Depuis toujours j'ai dit tout le mal que je pensais de Denis Baupin, dès qu'il a commencé ses méfaits dans la politique, en commençant par Paris, puis à un niveau plus élargi. L'exemple même du comportement sectaire, qui lui a valu comme surnom: "le khmer vert". A lui seul, il a fait plus que tous les autres pour discréditer les politiciens écologistes, au détriment de l'écologie responsable, et donc malheureusement pour discréditer l'écologie. Mais là, on dépasse même ce qui est inimaginable. Je suppose qu'il a voté et fait voter des lois contre le harcèlement sexuel. Curieusement, des excuses données par certains de ses collègues verts me font penser à celles de Philippe Barberin et de son entourage - sauf qu'ils n'ont pas encore invoqué la prescription des faits.
Ce qui est sidérant, c'est que j'écoute les nouvelles sur les chaines d'information, et en ce lundi 9 mai après-midi elles sont toutes consacrées au jugement de Michel Platini. On voit comment les media hiérarchisent l'information, et quelle valeur ils accordent aux droits des femmes dans notre société.
A la suite de la publication, par Mediapart et France Inter, de témoignages de huit femmes rapportant avoir été victimes d'actes d'agressions et de harcèlement sexuels de la part du dirigeant historique des Verts Denis Baupin, de nombreux hommes et femmes politiques ont appelé à sa démission de la vice-présidence de l'Assemblée nationale, lundi 9 mai.
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